Profitez de notre cuisine colombienne typique

Les richesses biologiques et culturelles de la Colombie sont symbiotiquement interdépendantes et ont la même genèse, sa géographie difficile. Dans notre incroyable territoire convergent trois branches de la Cordillera de los Andes, les côtes des océans Atlantique et Pacifique ; et les bassins de l'Amazonie et de l'Orinoco. Et le bassin de la Magdalena ; que, selon le sociologue colombo-canadien Wade Davis, il est aussi important pour le pays que le Mississippi l'est pour les États-Unis, car « c'est à la fois un couloir commercial et une source de culture ; une source de musique, de littérature, de poésie et de prière colombienne ».

Selon la World Wildlife Foundation, nous avons 85 grands types d'écosystèmes, dont 34 sont terrestres, 16 d'eau douce et 35 marins côtiers ; 30 grands fleuves, plus de 1 200 lacs et 1 000 marécages ; et, 49% des paramos d'Amérique du Sud. Tout cela fait de la Colombie un enorme jardin dont 26 millions d'hectares (sur un total de 114 millions) ont un potentiel de production agricole, même pas la moitié est exploité. Un pays dans lequel, selon la Colombian Fruits Initiative, il existe plus de 2 100 espèces de fruits entre natives et introduites. Cependant, en raison de la méconnaissance de nombreux produits et coutumes gastronomiques régionaux; ou, en raison des difficultés logistiques de sa géographie, c'est aussi le lieu où 34% de la nourriture totale produite est gaspillée.

Le sudado montanero, un plat quindien utilisé à l'origine pour transporter la nourriture vers les montagnes et dont la technique de préparation provient des ragoûts italiens et espagnols ; le tamal, un plat d'origine mexicaine dont il existe plus de 1 500 versions en Colombie et qui est consommé sous différentes appellations à travers l'Amérique latine et les Philippines ; le salpicón de poisson, une préparation antillaise issue du salpicón espagnol (haché salé) du Moyen Âge ; la fritanga, véritable précurseur du fast food national, qui fusionne les produits végétaux américains et asiatiques avec les traditions charcutières espagnoles (boudin, chorizo, etc.); le cochon de lait, héritage du rôti de Castilla et qui doit son origine au four romain e; porc à la sauce tamarin, un plat de Cartagena qui a évolué à partir du porc aigre-doux chinoise du XVIIIe siècle; la «mamona», qui est une préparation simple qui vient d'un empereur européen au XVIe siècle; l'ajiaco, qui part d'un ragoût chibcha de pommes de terre et de maïs auquel on ajoutait du poulet, de la crème de lait et des câpres dans la colonie aussi , le bouillon de côtes de bœuf, un plat qui se consomme au petit-déjeuner d'origine anglaise, qui n'a été intégré à notre gastronomie qu'à la fin du 19e siècle. Nous préparons ces plats et bien d'autres au quotidien, en mettant toujours en évidence l'origine de ses ingrédients et son histoire.

En profitant de la grande richesse biologique de la plantation , nous préparons dans notre boulangerie/pâtisserie des tartes de goyave arazá, de sapote, pavlova grenaille, tarte de mamey, avocat, goyave aigre, mangue vert, pomme rose, arbousier, carambole, caimo, pomme à sucre d'Amazonie, corossol, vert papaye, nèfle et bien d'autres desserts de saison. Nous préparons le "coulant au chocolat" avec du chocolat de l'arbre à la tablette Arauquita 70% (le meilleur cacao du monde) transformé à la plantation. Faire une fondue au chocolat à partir de l'arbre est une expérience inoubliable pour nos visiteurs. Les petits déjeuners, en plus d'une sélection de fromages colombiens et de confitures à base de fruits de notre jardin, sont toujours accompagnés de pains colombiens fraîchement cuites telles que : almojábana (signifie fromage ou a fromage en arabe - al-muyabbana-), une version de ce pain apparaît dans le Livre de Coch, de Rupert de Noia, l'un des plus anciens livres de cuisine d'Europe (Barcelone, 1520); le pain au manioc, un produit qui fusionne le manioc amazonien avec du fromage européen; et, le pandebono, une pâte faite avec un mélange de fromages et d'amidons qui aurait été inventée au XIXe siècle par Doña Genoveva Reza de Montoya, cuisinière de la "Hacienda El Bono", dans la Vereda El Limonar de la municipalité de Dagua dans la Valle du Cauca, d'où son nom "pan del bono".